Il y a un début à tout... [libre <3 ]

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Les couloirs étaient calmes... Il était encore tôt se matin là. Pas un courant d'air ne venait troubler le silence, c'était presque oppressant, insupportable... La lumière était éteinte, on pouvait tout juste distinguer les portes des salles. Une jeune femme se déplacait dans ces couloirs où chaque pas semblait faire un bruit assourdissant. Ses yeux brun-rouges examinaient tous les numéros sur les portes. Blasée, elle passa sa main dans ses longs cheveux noirs et soupira. Enseigner pour la première fois la rendait légèrement nerveuse, mais ce n'était rien à côté du fait qu'elle cherchait sa salle depuis une demi-heure. Vêtue d'un débardeur, d'un bermuda et de bottines, le tout noir, Alyssa O'Connor continuait d'avancer d'un pas hésitant dans les couloirs. Elle fut soulagée lorsqu'elle trouva la fameuse salle " Histoire - Géographie n°7 ". Elle introduisit la clef dans la serrure et déverrouilla la porte.

Il s'agissait d'une salle moyenne, pouvant accueillir 35 élèves tout au plus, assez terne et simple, pour faire court, pas très accueillante. Alyssa poussa un profond soupire et posa (sans aucune délicatesse) son sac sur son bureau. Elle l'ouvrit et en sortit un classeur remplit de posters pliés, soigneusement rangés dans des pochettes plastique et également une petite boite contenant des punaises. Elle consacra ainsi quelques minutes à mettre un peu de couleurs dans sa salle attitrée. Des posters et des cartes en rapport avec l'histoire géographie bien sûr, mais c'était déjà mieux que rien. Elle mit volontairement plus de temps à accrocher la dernière carte... Une carte de son pays, son île, l'Irlande. Elle prit un peu de recul pour l'admirer, laissant la mélancolie l'envahir. La maladie de son père la bloquait ici, et lui faisait manquer bien des choses...

Elle se détourna et alla s'installer à son bureau. Enfin plutot, sur son bureau, car Alyssa était désormait assise en tailleur sur le bureau, en train de lire un bouquin. Mais le bouquin n'était qu'un prétexte. En réalité, elle écoutait les élèves qui commençaient à passer devant sa salle. Certains râlaient, d'autres riaient, ou encore critiquaient un prof qui leur semblaient un peu trop chiant...

Kylan trainait dans les couloirs, pas spécialement motivé, étant donné qu'il venait d'arriver dans le pensionnat. Cela faisait à peine une vingtaine de minutes en réalité, mais il souffrait déjà d'un mal de tête atroce. Toutes ces odeurs, tous ces bruits, la foule... Il n'y était pas habitué... Il longeait le mur, sa canne tapant à un rythme régulier contre celui-ci, ses doigts effleurants les numéros des portes. Il ne cherchait pas de salle en particulier, mais il découvrait le lycée.

On lui avait permit de ne pas aller en cours aujourd'hui pour qu'il puisse apprendre à s'orienter dans cet univers nouveau. De toute façon, même après, il ne savait pas encore s'il irait ou non en cours. Trop de gens... Sa migraine commençait franchement à devenir insupportable, il n'avait qu'une envie : sortir de cet enfer et s'isoler. Alors qu'il suivait le battement régulier de sa canne, il remarqua que celle-ci manqua un coup, il s'immobilisa pour examiner la situation. Ses doigts effleurèrent cette ouverture dans le mur : une simple porte de salle ouverte. A l'intérieur, le silence. Il y entra et ferma la porte derrière lui. Même s'il ne le laissait pas paraitre, il était incroyablement soulagé d'avoir trouvé un peu de calme.

Une odeur particulière attira son attention, un parfum de femme, de jeune femme, mais pas d'adolescente. Une prof donc, ou une surveillante, était dans cette salle avec lui. Il n'y prêta pas attention et entreprit de faire le tour de la salle, suivant le mur du bout des doigts. Inévitablement, il finit par se retrouver à quelques mètres à peine de la jeune femme. Il s'arrêta et inspira profondemment pour savourer son odeur. Très plaisant parfum, léger et discret, après l'effroyable mélange d'odeurs diverses du couloir et de cette nuée d'élèves qui se vident des bouteilles entières de parfum dessus tous les matins... Et surtout, son silence. Elle devait être en train de le dévisager d'un air étonnée. Affichant toujours son expression neutre, il s'assit sur une table, se tourna dans la direction de la jeune femme et dit :

- Je ne vous dérange pas, Madame? Excusez-moi, mais le couloir me donnait mal à la tête.

Incroyable, Kylan venait d'aligner deux phrases, et polies en plus de ça. Lui-même s'en étonna, intérieurement seulement.

"Allez rentre, et cette année tu à intérêt à suivre les cour sinon tu va avoir à faire à moi. Et lâche ce joint !"

Le principal venais de jeter Lisith dans la classe. Comme tous les ans, elle n'avais pas envis de venir en cour. Sa moyenne se trouver à zéro tous rond, évidemment sans note il était difficile de faire mieux. Et Lisith n'avait pas envis que cela change. Mais lui apparemment oui.

Lisith tira une dernière fois sur son joint et l'écrasa contre le mur blanc. Elle se dirigea ensuite sous le regard étonné de sa professeur et d'un nouvel élève vers le dernier rang, près de la fenêtre et du chauffage, fenêtre qu'elle ouvrit pour y laisser entrer la chaleur. Elle souffla la fumée dehors lentement et s'installa les pied sur la table son sac par terre près d'elle.

Les professeurs été habitué à ce genre de comportement de sa par, dès la première année elle été très mal vus. Mais lorsqu'elle leva une nouvelle fois les yeux elle se rendis compte qu'elle ne connaissait pas la femme en face d'elle. Une nouvelle professeur apparemment.

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Alyssa observa l'adolescent qui venait d'entrer dans sa salle et de le enfermer dedans. De taille moyenne pour un garçon de son âge, plutot beau avec ses longs cheveux argentés et son visage sans imperfections, mais aussi sans la moindre expression. Ses yeux étant cachés par un bandeau bleu marine, elle comprit dés le début qu'il était aveugle. Pour ne pas le surprendre, elle le laissa parcourir sa salle sans dire un mot, le suivant juste du regard. Il se rapprocha d'elle et s'assit sur une table non loin d'elle.

- Je ne vous dérange pas, Madame? Excusez-moi, mais le couloir me donnait mal à la tête.

Elle avait déjà entendu dire que les certains aveugles avaient leurs autres sens surdéveloppésmais elle fut quand même déroutée qu'il devine qu'elle était une femme. Elle se rappella alors qu'il avait inspiré profondemment avant de s'intaller. C'est donc ça, il misait sur son odorat. Alors qu'elle allait lui répondre, elle vit le directeur jeter littéralement une jeune fille dans sa salle en criant quelque chose comme quoi elle devait bosser et qu'elle devait jeter son joint. L'adolescente l'écrasa contre le mur. Elle alla ensuite s'installer au fond de la salle, les pieds sur la table et elle leva les yeux vers elle. Loin de ce démonter, Alyssa descendit de son bureau et s'appuya, dos au tableau. Elle leva les yeux vers les deux élèves présents, soupira et dit :

- Un cours avec deux élèves, ça fait un peu désespéré... Qu'est-ce que vous voudriez faire?

Il sentit que la jeune femme était sur le point de répondre, mais elle fut interrompue par la porte qui s'ouvrit à la volée et par un homme qui se mit à crier :

"Allez rentre, et cette année tu à intérêt à suivre les cour sinon tu va avoir à faire à moi. Et lâche ce joint !"

Un joint, hein? Alors c'était donc ça cette odeur violente et écoeurante... Il entendit la personne qui venait d'entrer se déplacer à travers la salle, une jeune fille d'après sa démarche. Il ne put s'empêcher de tousser deux ou trois fois lorsqu'elle passa à son niveau, à cause de l'odeur dont elle était imprégnée. Décidemment, ses sens étaient mis à rude épreuve aujourd'hui. Mais il retrouva vite son visage de marbre et se contenta de croiser les bras et d'incliner sa tête vers le sol, en attendant la suite des évenements. Il l'entendit s'installer tout au fond de la salle et poser bruyament ses pieds sur son bureau. Ce fut le silence un instant, puis il entendit la professeur se lever, et aller se poster plus loin, probablement contre le tableau. Lui-même replia sa canne et s'assit à son bureau.

- Un cours avec deux élèves, ça fait un peu désespéré... Qu'est-ce que vous voudriez faire?

Question peu banale de la part d'un prof... D'habitude, c'est plutot "Allez, au boulot ! " ou " Sortez vos affaires ! ". Cette prof là semblait bien particulière. Au son de sa voix, Kylan devina qu'elle était Européenne. Il ne répondit pas à sa question, laissant ce soin à l'adolescente qui venait d'arriver. Pour sa part, il se terra dans son silence habituel...

Le professeur se leva et alla s'appuyer contre le tableau. Apparemment elle n'était pas habitué au fait d'avoir seulement deux élève en classe dont une qui ne faisait strictement rien et le second qui se terré dans le silence. Vus son accent elle devait être européenne et là-bas Lisith en avait fait l'expérience, les classes était bien tenue, les élève disciplinés, nombreux attentif ainsi que travailleur. Et bien ici ce n'était pas le cas, la plupart des cours se faisait à deux ou trois et les élèves qui y allaient se faisait très rare.

Qu'est-ce que vous voudriez faire?

Lisith leva le sourcils. Jamais elle n'avait entendus ce genre de question mais la réponse sortis de sa bouche sans qu'elle ne put rattraper ces mots.

"Pour ma part, rien."

Lisith ralluma son joint maintenant que le principal était partis, le finit et le jeta par la fenêtre.

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Alyssa prit un peu plus de temps pour observer son élève. Celle-ci avait les cheveux violets, ce qui tranchait beaucoup avec ses yeux d'un jaune doré et son teint mâte. Elle n'était pas bien grande et plutôt fine, mais, de ce qu'Alyssa avait pu voir, elle ne devait pas vraiment être facile. Elle se contenta d'hausser un sourcil quand elle entendit la question de sa prof d'histoire. Sa réponse fusa, simple, courte, et tellement prévisible :

"Pour ma part, rien."

On ne pouvait être plus clair. La jeune fille termina son joint, et le jeta par la fenêtre. Alyssa n'y prêta pas attention et posa son regard sur son second élève, qui n'avait visiblement pas l'intention de répondre. Elle abandonna et retourna s'asseoir sur son bureau, jetant quand même un petit coup d'oeil en direction de la porte. Elle resta ainsi un instant, réflechissant à ce qu'on lui avait expliqué sur la présence des élèves. Dans son sac, elle saisit un morceau de papier et un stylo. Elle y nota la date, l'heure et le numéro de la salle. Elle leva ensuite les yeux vers ses élèves et dit :

- Rien faire ne me dérange pas, c'est mon premier jour après tout. Mais je vais quand même faire un papier disant que vous êtiez bien présents à mon cours, ça pourait vous servir. Mon nom est Alyssa O'Connor, je suis professeur d'histoire-géographie. Et vous ?

Elle se tourna d'abord vers le jeune homme aveugle, sachant instinctivement qu'il serait le premier à répondre pour être vite débarassé.

Visiblement, la nouvelle arrivante ne voulait rien faire de son heure. Il l'entendit rallumer son joint. Kylan guetta une réaction de sa professeur, mais rien ne vint, il en déduit donc qu'elle ne voulait pas se prendre la tête pour ça. Lui ça ne le gênait plus, car elle était prêt de la fênetre, l'odeur ne l'atteignait donc pas. La prof se déplaça en direction de son bureau et reprit place dessuis, comme lorsqu'il était arrivé. Il l'entendit fouiller dans son sac et en sortir quelque chose, un cahier ou peut-etre simplement du papier pour écrire quelque chose dessus. Elle s'adressa à eux :

- Rien faire ne me dérange pas, c'est mon premier jour après tout. Mais je vais quand même faire un papier disant que vous êtiez bien présents à mon cours, ça pourait vous servir. Mon nom est Alyssa O'Connor, je suis professeur d'histoire-géographie. Et vous ?

Son impression se confirmait : cette prof était véritablement spéciale. Histoire-géographie, hein? Et bien au moins, ces cours là risquent d'être un peu plus interessants que prévu. Il sentit son regard se poser sur lui, dans l'attente d'une réponse. Il se redressa légèrement, ressera son bandeau qui commençait à glisser derrière sa tête et répondit :

- Kylan Andrews. 7 ème année.

Ayant répondu le strict minimum, il s'en contenta, et la prof devra s'en satisfaire aussi. Il est ainsi Kylan, il a du mal à s'ouvrir. Il est bien, tout seul dans son monde. Il tourna légèrement la tête pour entendre la réponse de l'adolescente.

En retard. C'était son premier jour de cours et pourtant, Dalia avait réussit à se mettre en retard et ce n'était pas faute de s'être préparée. La veille, elle était arrivée au pensionnat. Il se faisait tard, la jeune fille eut tout juste le temps de trouver sa chambre, installer ses affaires et mettre son réveil. Lorsque le fameux réveil sonna, le lendemain, notre étudiante se leva sans ronchonner -ou presque-, se vêtit de sa robe orange favorite, s'attacha les cheveux en couettes avant de regarder sa montre. Elle soupira. Vu l'heure, elle pouvait dire adieu à sa marche matinale. Ayant pour seul matèriel un stylo et une bonne volontée, Dalia entreprit de trouver sa salle de cours.

Elle descendit rapidement les escaliers, pour se trouver devant une multitudes de portes... L'heure des cours allait bientôt arriver, elle n'avait plus le temps de retourner chercher son emploi du temps... Malgrès cela, elle n'allait pas se laisser démonter ! Dalia entreprit donc de toquer à toutes les portes, jusqu'à ce qu'elle trouve la bonne.
Des salles fermées, d'autres vides... Déjà une bonne vingtaine de minutes s'étaient écoulées, et la demoiselle n'avait toujours pas trouvé sa salle de cours. Elle allait abandonner quand soudain, derrière une porte, elle entendit quelques voix qui résonnaient... "Ca doit être ça !" se dit la jeune fille, pleine d'espoir.

Ni une ni deux, elle frappa à la porte, avant de l'ouvrir. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle n'aperçut que trois personnes ! Une fille aux cheveux violets qui semblait se désintéresser de tout, tandis qu'une professeur, jeune, dévisageait un autre élève. Celui-ci avait les cheveux longs et argentés, et un bandeau noir recouvrait ses yeux. Serait-il aveugle ? Dalia n'eut pas le temps de s'attarder sur la question, car les trois occupants se retournèrent bientôt vers elle. La jeune fille se sentit soudain moins assurée, et c'est hésitante qu'elle brisa le silence qui s'était instauré :

- Euh... Excusez-moi, j'ai du me tromper de salle, enfin les autres sont vides alors... Il y a un cours ici ?

Lisith regarda la jeune fille qui venais d'arriver. En retard et en plus elle ne savait pas si elle avait cour ici. La jeune fille se demanda ce qu'elle faisait ici, si elle ne savait même pas où elle avait cour. Autant rester chez soit dans ce cas. Lisith aurait bien opté pour ce genre de solution malheureusement elle était coincés dans cette fichue salle de classe.
Lorsque a jeune fille demanda si il y avait court Lisith pris son sac et se dirigea vers la porte.

"Ouais y avait cour, enfin pour moi, faite ce que vous voulez."

Lisith sans même regarder une dernière fois son professeur se dirigea vers le couloir et disparut espérant ne pas retomber sur le proviseur.

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L'adolescent lui répondit qu'il s'appelait Kylan Andrews et qu'il était en septième année. Alyssa hocha la tête, satisfaite. A ce moment précis, la porte s'ouvrit sur une élève d'environ 15 ans, châtain aux yeux verts, ses cheveux joliment attachés en couettes. Elle était vêtue d'une robe orange qui lui allait très bien, et qui la mettait en valeur. Elle semblait hésitante, et aussi surprise de ne voir que trois élèves.

- Euh... Excusez-moi, j'ai du me tromper de salle, enfin les autres sont vides alors... Il y a un cours ici ?

Encore une fois, Alyssa se fit couper par Lisith qui décida de quitter froidement son "cours". La professeur haussa un sourcil, mais la laissa partir sans chercher à la retenir. Ce n'était pas son problème après tout, si cette fille veut gâcher sa vie... Elle essayerait d'en parler au directeur... Euh, non, mauvaise idée... Bon, elle y réfléchirait plus tard. Pour l'instant, autant s'occuper des présents. Elle se tourna vers la jeune fille et dit :

- Il n'y a pas spécialement cour, mais tu peux rester si tu veux. On va faire comme s'il y avait cour, j'aimerais faire connaissance avec mes élèves.

Elle hésita un instant, fit un sourire à sa nouvelle élève et ajouta, également à l'adresse de Kylan d'ailleurs :

- Si vous le voulez, bien sûr.

Deux actions se déroulèrent simultanément. Une jeune fille au ton de la voix hésitant et à l'odeur énergique et sucrée entra dans salle et demanda s'il y avait un cour dans cette salle. Au même moment, l'adolescente abonnée au je-m'en-fouttisme quitta la salle, mais la prof semblait n'en avoir rien à faire. Comme d'habitude, aucune réaction visible sur le visage de Kylan. A vrai dire, lui aussi n'en avait rien à faire. Une chose était sûre : il était bien mieux ici qu'à l'extérieur. Pour deux raisons : premièrement, ses sens était presque au repos ici comparé au couloir. Deuxièmement, il était bien dans ce pensionnat pour assister aux cours, donc, tant qu'à faire, autant aller à celui qui était le moins fatiguant.

- Il n'y a pas spécialement cour, mais tu peux rester si tu veux. On va faire comme s'il y avait cour, j'aimerais faire connaissance avec mes élèves. Si vous le voulez, bien sûr.

Kylan soupira discrètement. Les connaître? Quel intérêt? Ca ne l'aidera pas à mieux enseigner... Il songea pourtant qu'il valait mieux jouer le jeu pour ne pas se faire éjecter, et donc devoir affronter le couloir. Son mal de tête c'était calmé, il ne voulait surtout pas lui donner une bonne raison de reprendre...

- Que voulez-vous savoir, Mme O'Connor?

James avait à peine posé ces affaires qu'il se rendit compte de son retard, sa montre était encore a l'heure de New York. Par instinct , il fila cherché un mot d'absence ainsi que les coordonées de la salle oû il avait cour. Il rentra son emploi du temps sur son PDA puis fila vers la salle d'histoire.
Le jeune homme monta l'escalier et sentit une odeur de fumée. Une jeune fille traversait le couloir , un joint à la main. Il la contempla rapidement puis poussé par son stress, acourut en dehors des fumées de la jeune fille en direction de la salle. James tocca à la porte et une professeur l'ouvrit
Un jeune garçon parlait "Que voulez-vous savoir, Mme O'Connor?"
James l'interrompit "c'est ici le cours d'histoire"
La professeur" Il n'y a pas spécialement cour mais je cherche a faire connaissance avec mes élèves donc assis toi"
James remit le mot de retard et la professeur lui dit "Bienvenue a New Joy ,je suis Alyssa O'Connor, ta nouvelle prof d'histoire"
James repondit "Je m'appelle James Webb, je viens de Norfolk". Par la suite,James s'assit à coté des deux autre élèves présents,le jeune homme à lunnette de soleil probablement aveugle à qui il avait coupé la parole, et une fille magnifique vetue d'une robe orange.

Kaori, savait qu'elle était censée aller en cours, en plus celui d'histoire géographie, elle savait surtout qu'elle s'ennuierait, mais il fallait juste faire apparence. Que dirait son père si il savait qu'elle séchait, là pour le coup elle savait que si quelqu'un lui disait çà elle répondrait: ben il serait déçu. Mais elle ne regardait pas le moment où elle devrait lui expliquait, elle adore tellement son père et lui de même pour elle qu'elle peut faire ce qu'elle veut mais elle ne veut pas le décevoir pour autant. Elle a la chance qu'il lui laisse une certaine liberté que d'autres et qu'elle n'avait pas à se plaindre de lui et des choses qu'il l'obligeait à faire puisque ce n'était rien du tout, elle le savait.

Elle marchait dans les couloirs jusqu'à ce qu'elle arrive devant la salle, elle savait que le cours avait déjà commencé, mais elle avait une bonne excuse alors elle s'en fichait. Le professeur n'aurait rien à redire sinon il a qu'à aller voir son père, elle n'avait pas très envie d'aller en cours après ce qui c'était passé dans la journée, mais elle devait y aller. Elle ouvrit la porte et entra doucement, elle était habillé très classe pour ce premier cours, même si c'était plutôt pour autre chose, mais elle s'en fichait. Elle était avec une personne importante un peu plus tôt alors il fallait qu'elle soit ne serait-ce que présentable, elle avait un tailleur pantalons, avec une chemise blanche et par dessus un simple trench blanc. Elle avait attachés ses cheveux en une sorte de chignon qui laissait paraître quelques mèches par-ci par-là pour que cela fasse plu joli. Elle commençait à aller s'assoir au niveau des fenêtre, la tête haute en jetant un coup d'oeil furtif aux autres élèves qui lui semblait bien ennuyeux. Puis elle regarda la prof pour ce présenter.

"Kaori Nogami, professeur pour le retard je me suis expliquée avec le directeur."

La jeune fille aux cheveux violets répondit sèchement à Dalia, avant de quitter la salle. Vraiment bizarre, et irrespectueuse cette fille. La professeur ne sembla pas s'y intéresser, et expliqua à la demoiselle qu'il n'y avait pas spécialement cours et qu'elle pouvait rester, si elle le voulait. Soit, c'était son premier jour ici, les autres salles étant vides et ne connaissant pas l'établissement, Dalia se dit que son absence serait facilement pardonée, si ce n'était pas la bonne salle. Elle hocha donc la tête et pénétra dans la salle. Elle parcouru une rangée, ses bottes marrons sans talons la rendant presque silencieuse, avant de s'assoir derrière l'autre élève. Elle observa son bandeau un instant. Il était aveugle, sinon, pourquoi porterait-il cela ? Puis elle détourna la tête, elle-même n'aimerait pas être fixée de la sorte, alors autant éviter de le gêner. Elle croisa tranquillement les jambes tandis que son nouveau voisin de devant demandait à Madame O'Conor, c'était son nom, ce qu'elle voulait savoir.

C'est alors qu'un autre élève arriva, cherchant le cours d'histoire. Alors ici, c'était un cours d'histoire... Avait-elle histoire à cette heure-ci ? Dalia décida de ne plus se poser de questions. Elle était là, et pas ailleurs, il était trop tard pour quitter la salle. Le garçon se présenta rapidement, James Webb. Lui aussi, était plutôt beau...
Et encore une autre élève ! Décidemment, être en retard ne semblait géner personne. Cette fille était plutôt belle, et elle avait l'air de le savoir. Son air hautain étonna Dalia, mais elle décida de ne pas tirer de conclusions hâtives, vis-à-vis de cette... Kaori Nogami. La jeune fille réalisa alors qu'elle ne s'était pas présentée, alors elle se redressa un peu et dit de son ton clair et enjoué habituel :

- Moi, je suis Dalia Sanchez. Et toi ?

Cette dernière phrase s'adressait au jeune homme assit devant elle, car elle ne savait toujours pas son prénom. Elle attendit donc sa réponse, ses beaux yeux verts le regardaient le plus naturellement possible.

Il sentit que la jeune fille nommée Dalia s'installa derrière lui. Comme d'habitude, il resta de marbre et attendit la suite des événements. Deux autres élèves entrèrent simultanément, et se présentèrent comme étant James Webb et Kaori Nogami. Au ton de sa voix, Kaori hautain et impertinent. Kylan inclina légèrement la tête. Les profs sympa étant rares, c'est une mauvaise idée de la part de cette adolesceente de lui parler comme ça. Mais n'ayant pas de préjugés, il décida de ne pas en tenir compte. Elle est James allèrent s'asseoir non loin de lui et de Dalia. D'ailleurs, en parlant du loup... Il l'entendit bouger légèrement et le fixer un instant avant de lui adresser la parole, d'un ton enthousiaste :

- Moi, je suis Dalia Sanchez. Et toi ?

Kylan inspira profondement, le plus discrètement possible, pour imprimer l'odeur de Dalia dans sa mémoire. Une odeur sucrée, fruitée et dynamique assez rare. Il paria alors intérieurement que cette jeune fille adorait porter des couleurs vives. Il se redressa légèrement sur sa chaise, s'éclairçit la voix et repondit sans se retourner.

- Kylan Andrews. Ton odeur est très... plaisante.

Il est rare qu'il partage son avis sur l'odeur de quelqu'un, car ça a plutôt tendance à gêner les gens. Mais il s'agissait du plus gentil compliment que Kylan était capable de dire car il ne pouvait pas juger de la beauté de quelqu'un.

- Kylan Andrews. Ton odeur est très... plaisante.

Dalia était vraiment surprise, elle ne s'attendait pas à recevoir ce genre de compliment, surtout de la part de ce garçon, qui avait jusque lors économisé sa parole. Et c'était la première fois qu'on lui disait quelque chose sur son odeur. Elle ne mettait pas spécialement de parfum... Ou alors ses robes sentaient encore l'odeur de ses placards, en Amérique... Enfin, l'odeur était sans doute l'une des seules choses que Kylan pouvait percevoir d'elle, la jeune fille était perturbée par ce compliment. Le petit air enjoué disparut donc un instant, lorsqu'elle lui répondit :

- ... Merci...

Elle le pouvait pas rester sur ce merci, elle savait bien que le silence allait reprendre le dessus. Elle se dit donc, que pour réussir à tenir une conversation avec le jeune homme, il fallait entreprendre les grands moyens. Et puis, la demoiselle n'aimait pas beaucoup la solitude et le silence mortuaire qui reignait souvent dans les classes, et peut-être que Kylan se sentait seul, lui aussi.

- Si tu trouves mon odeur agréable, je peux toujours m'assoir à côté de toi, si tu acceptes bien sûr...

Kylan savait que sa remarque devait avoir un peu dérouté Dalia, mais il ne s'attendait pas à ce qu'elle lui propose quelque chose comme ça :

- Si tu trouves mon odeur agréable, je peux toujours m'assoir à côté de toi, si tu acceptes bien sûr...

Il hocha la tête pour montrer qu'il approuvait l'idée, mais la galanterie [si, si, vous avez bien lu ^^] l'empêchait de laisser Dalia se déplacer. Il se leva dans discrètement et trouva à tâtons la chaise à côté de Dalia. Il s'installa mais n'engagea pas la conversation il orienta sa tête droit devant et croisa les bras sur son torse. A se moment là, il y eut un évènement inattendu et ... très douloureux pour Kylan. Un son aigu et atroce retentit d'un coup : la sonnerie. Kylan prit sa tête entre ses mains, ses paumes contre ses oreilles, dérisoire tentative pour essayer d'atténuer la douleur qui lui lacérait les tympans et le crâne. La sonnerie s'arrêta mais le bruit fut reprit par les hordes d'élèves qui quittaient bruyamment leurs salles. Lui même se leva, tituba et se rattrapa à sa table à une main, l'autre tenant toujours sa tête, au bord de l'explosion. La visage contracté par la douleur, il parvint à adresser une phrase à Dalia :

- Il... faut que je ... sorte... Tout de suite...

Mais il était incapable de bouger seul. Le bruit s'atténua un peu, et il put enfin réfléchir. Il venait de montrer sa plus grosse faiblesse, et il détestait ça. Son ouïe et son odorat sur-développés était parfois utiles, mais souvent handicapants, surtout dans ce genre de situation...

Kylan montra qu'il était d'accord en hochant la tête. Dalia n'eut pas le temps de faire le moindre mouvement que le jeune homme s'était déjà levé et tatonnait les alentours pour finalement s'assoir à côté de la demoiselle. Il croisa les bras et ne dit plus rien. Il se passa encore un peu de temps, dans le silence qui régnait. Dalia avait passé ce peu de temps à regarder par la fenêtre, des oiseaux s'agitaient sur une branche, passionnant. Elle repensa alors son chien, qui adorait courir après les oiseau. Courrait-il après un volatile en ce moment ? C'est alors que la sonnerie retentit. Le cours était déjà fini ? Que le temps passait vite ! Kylan la sortir de sa reflection, lorsqu'il se crispa sur la table : cachant ses oreilles avec ses mains.

- Est-ce que ça va ?

Pour toute réponse, le jeune homme se leva, avant de tomber de justesse. Toujours avec une main sur sa tête, ce n'était pas beau à voir. Le bruit devait vraiment être douloureux pour lui, évidemment, sans vue, son ouïe s'était développée. Cette sonnerie, plus les élèves qui commençaient à remuer un peu partout, ça devait vraiment faire mal. Il réussit finalement à articuler :

- Il... faut que je ... sorte... Tout de suite...

Malgrès cela, il ne bougeait pas. Dalia se dit tout de suite qu'il avait besoin d'aide. Elle se leva à son tour, et sans vraiment réfléchir, elle s'approcha de Kylan, avant de le prendre par le bras et de se diriger vers la porte. Elle se demanda un instant où pouvait-elle aller... Sa chambre peut être ? Dans tous les cas, elle marcha lentement, le jeune homme à ses côtés, jusqu'à la porte, où elle lui demanda :

- Tu veux aller dans ta chambre ?

Heureusement, Dalia était vive d'esprit et se rendit vite compte qu'il avait besoin d'aide. Il l'a sentit le prendre par le bras et l'entraîner vers l'extèrieur de la salle. Elle marchait lentement, Kylan arrivait à la suivre. Le ruit diminuait peu à peu, mais le choc sonor avait laissé un mal de tête... Comme si on vous tapait l'arrière du crâne avec une pelle, toute les secondes. Malgré tout, il entendit la voix de Dalia :

- Tu veux aller dans ta chambre ?

Non, pas sa chambre... Lui même ne savait pas encore où elle était, il n'avait pas envie de perdre du temps à la chercher...

- Juste dehors... Au calme...

Il recommença donc à marcher, toujours soutenu par Dalia, en se guidant en partie grâce au mur. Tout ce qu'il voulait, c'était sortir de cette usine à vacarme... Une fois dehors, il faudrait qu'il pense à mettre sa fierté de côté et à remercier la jeune fille.

James sortit de la pièce. La foule d'élèves sortait des classes. C'était une énorme pagaille dans le couloir. Mais il réussit à voir le jeune homme titubant ainsi que la jeune fille l'aidant a traversée le couloir.
Il s'agissait de Kylan, le jeune aveugle du cours d'histoire. Il comprit que la situation devenait tendu et décida d'intervenir. James traversa la zone en bouscula les élevés ,ces derniers lui lançait des regards agressifs. James arriva au niveau des deux jeunesgens et s'écria

-Ca va ? besoin d'aide?

Invité

Quand la sonnerie retendit, Alyssa vit tous ses élèves se précipiter dehors. Elle avait déjà entendu parler de ce phénomène de mouttonisme [mot inventé par moi =) ] mais jamais elle n'avait imaginé que c'était à ce point... Elle vit le pauvre Kylan en difficulté, à cause du bruit semble-t-il, mas avant qu'elle n'ait pu faire un geste pour lui venir en aide, la jeune fille qui était assise à côté de lui l'ammena dehors, rapidement suivis pas James Webb. Très vite, elle se retrouva seule dans sa salle. Voilà comment s'était déroulé le premier "cours " d'Alyssa O'Connor au pensionnat New Joy...

-Il faut se dire... Qu'il y a un début à tout...

Elle se replongea dans son livre, et se dit que finalement, ça c'est plutot pas trop mal passé.

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